Loin des yeux, près du coeur?

Mon chéri, que dis-je, l'homme que je vois m'a appelé tout à l'heure. Ces derniers temps, moi et l'homme que je vois cela n'allait pas bien fort. Peut être avions nous ateint un plateau dans notre relation, c'est à dire une indifférence sur le pourquoi du comment et du vers où. Justement c'est depuis qu'il travaillait dans cette même ville que la mienne, nommons là S.,  donc depuis mars, que les choses se sont mises à ne plus rouler. Ou moins.

Vous savez, cette flamme si souvent mentionée dans tout les éléments qui forment notre culture, c'est cela, l'amour; et bien elle s'est doucement laissée ensevelir dans ses propres cendres.

Mais il y a quelques heures de cela, mon téléphone m'interpellait. C'était lui. Depuis cette fin de semaine il habite à 1h30 de moi, et peut être est ce cette sensation psychogénérée du vide de sa présence qui a rendu notre dialogue si doux. Peut être aussi est ce une sensation psychogénérée que cette sensation de douceur. Quoi qu'il en soit. Je me serais peut être il y a un temps (6 mois...) définie comme le grand bassin à vagues de l'aqualand point de vue sentiment, depuis la rentrée, ce serait plutôt  comme la surface d'un aquarium à poisson sans poisson.

Attention, pas que ma vie soit vide de présence masculine, non, au contraire (euh!), mais plutôt que ma manière d'aborder les choses est très hum... désinvolte, détachée. Et oui, adieu, pleurs, cris, hurlements et damnations, qui fesaient malheureusement trop souvent suite à mes bondissements de coeur et sourires ensoleillés.